Le Club des 5 – Saison 2

Avec le soutien institutionnel de 

 

Bienvenue dans cette nouvelle saison du club des 5, le podcast par le Groupe Français de Pneumo-Cancérologie qui suit le parcours, les recherches et le quotidien de Laura, Julia, Alexandra, Hubert et Camille, cinq jeunes pneumo-cancérologues.

 

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#37 – « Anticorps bispécifiques : entre espoirs, prémices et toxicités » – par Alexandra Bizot

Alexandra reprend le micro pour faire le point sur sa synthèse pour le GFPC. Un travail de restitution sur les anticorps bispécifiques. Un type de molécule particulièrement utilisé en oncologie.

Elle résume ce travail en 3 mots :

  • Espoir : en oncologie et en oncologie thoracique, ce sont des types de molécules encore aux prémices du développement. On n’est pas complètement certains de leur efficacité en oncologie thoracique mais on a vraiment l’impression qu’elles pourraient avoir une place dans les années à venir, dans le combat contre le cancer du poumon. 
  • Prémices : c’est encore à l’état d’étude de phase 1. Une RC est utilisée sur quelques patients. On se rend compte que c’est efficace sur quelques patients, mais on n’est pas encore sur une preuve d’efficacité majeure. 
  • Toxicité : il y a des formes de toxicité très particulières quant à ces molécules. Bien entendu, comme tous les traitements nouveaux qu’on a eu à gérer ces dernières décennies, on va savoir comment contrer ces effets secondaires. Mais pour l’instant, ils sont encore inhabituels pour nous et il va falloir qu’on apprenne à les gérer.

Découvrez sans plus attendre cet épisode riche et intime, dès maintenant !

 

 

#36 – « Cancer bronchique à petites cellules : mieux cibler les traitements en fonction des patients » – par Camille Simon

Dans ce nouvel épisode du Club des 5, Camille Simon nous présente l’avancée de son travail de restitution sur le carcinome bronchique à petites cellules. L’une des formes les plus agressives de cancer du poumon.

« Il y a eu peu d’avancées récentes, contrairement aux autres cancers du poumon. Il y a des choses qui avancent malgré tout, chaque année, mais par petits pas. »

Un épisode dans lequel la jeune pneumologue se livre sur les espoirs qu’elle nourrit au quotidien, mais aussi sur les difficultés et les craintes rencontrées : 

  • « Les classifications moléculaires vont avoir un impact important à l’avenir sur la façon de prendre en charge les patients. »
  • « La poussée des anticorps bispécifiques laisse espérer des progrès dans le traitement des patients métastatiques. »
  • « C’est quand même pas gagné. »

Découvrez cet échange sans filtre, sans plus attendre.

 

#35 ”Maîtriser une nouvelle classe thérapeutique complexe, ça ne peut qu’être positif !” – Laura

3 mois après le congrès de l’ASCO, nous retrouvons Laura pour faire le point sur l’avancée de son sujet de recherche pour le GFPC ; les drogues conjugates. Cela tombe bien, c’était l’un des grands sujets d’actualités de l’ASCO 2023 !

“Les drogues conjugate, c’est une nouvelle classe thérapeutique en plein essor en oncologie thoracique comme en oncologie générale. Son principe : combiner deux techniques de thérapie. D’une part la chimiothérapie avec son effet cytotoxique sur l’ADN et, de l’autre, un effet de thérapie ciblée pour augmenter l’index thérapeutique tout en diminuant la toxicité.”

Un sujet particulièrement enthousiasmant pour notre jeune Chef de clinique des Universités et Assistante des Hôpitaux en Oncologie à l’Institut de Cancérologie de Strasbourg qui y voit une véritable opportunité de creuser ce qui, elle l’espère, deviendra une thématique de sa pratique quotidienne, en oncologie générale comme thoracique. Pour nous, elle se prête à l’exercice de la projection, imaginant le futur des drogues conjugate d’ici 5 ans. Un exercice loin d’être simple quand on sait le nombre d’essais en cours actuellement ! Au passage, elle nous résume les trois grands points à retenir et en profite même pour nous partager sa méthode de travail, où méthodologie, organisation et planning forment un triptyque gagnant.

“C’est une charge supplémentaire, c’est certain. Mais, ce travail de recherche avec le GFPC permet de développer une véritable expertise, de l’appliquer dans sa pratique au quotidien et de la partager avec ses collègues.”

 

 

#34 “Avec les nouveaux outils de chimie et l’IA, on développe de nouvelles molécules toujours plus rapidement” – Hubert

L’été est passé, l’ASCO et sa magie sont derrière nous, il est donc temps de retrouver notre seconde promotion du club des cinq du GFPC !

Dans ce nouvel épisode, c’est Hubert, le jeune oncologue médical de Caen que nous retrouvons. Et le moins que nous puissions dire c’est qu’il n’a pas chômé depuis son retour de Chicago ! À notre micro, il se confie sur l’avancée de son sujet de recherche pour le GFPC : les cancers bronchiques avec altération activatrice du gène de l’EGFR.

Dans les cancers, dont les cancers bronchiques, il y a souvent des gènes qui s’altèrent. Cette altération transforme les cellules normales de l’organisme. Au lieu de faire son travail comme elle doit le faire, de se diviser et de mourir comme elle doit le faire, elle se divise de manière très rapide. Le corps n’arrive plus à contrôler ces divisions et les cellules deviennent tumorales. Dans le cas du cancer bronchique, l’altération la plus fréquente est celle de l’EGFR.

Les raisons qui l’ont poussé à choisir ce sujet, ses méthodes de travail, l’apport de l’ASCOO et du GFPC, l’état de ses recherches, Hubert nous partage tout cela et imagine même, l’avancée de ce sujet dans 5 ans. Mais, s’il ne vous fallait retenir que trois points, voici, selon lui, ce qu’il vous faudrait garder en tête : 

  1. L’épidémiologie : les altérations du gène de l’EGFR touchant principalement les personnes non fumeuses ainsi que les femmes plus jeunes. 
  2. Les récents résultats des inhibiteurs de tyrosine kinases, particulièrement enthousiasmants. 
  3. Les résultats de l’ASCO, dont il nous avait déjà parlé dans un précédent épisode, moment fort du congrès de 2023.

Bonne écoute !

 

 

#33 – “Les résultats de chaque étude étaient challengés” : retour sur l’ASCO 2023 – par Julia Ruuth-Praz

Chaque année, 40 000 professionnels de la santé issus du monde entier se réunissent à Chicago à l’occasion du plus grand événement de cancérologie au monde : le congrès de l’ASCO.

Quelques semaines après l’édition de 2023, et après avoir tendu le micro à ses confrères et consoeurs du club des cinq, c’est au tour de Julia Ruuth-Praz Chef de clinique Assistante en Pneumologie à Paris de se prêter au jeu et de nous raconter son expérience.

Avant même la mise en ligne du programme, on m’avait dit de faire la plénière. Effectivement, je n’ai pas été déçue.”

De la salle remplie à craquer lors de la plénière pour la très attendue présentation des résultats de l’étude GFR, à la grandeur du salon ; en passant par les sessions questions réponses mais aussi la ville de Chicago en elle-même, ses buildings, ses rues étroites et son grand lac, elle nous brosse un portrait unique de cet événement incontournable.  

“Les résultats de chaque étude étaient challengés et orientés sur le champ du possible, c’était passionnant.”

Enfin, ce congrès a été l’occasion pour Julia de rencontrer les autres membres de cette nouvelle promotion du club des 5 : AlexandraLauraCamille et Hubert. Elle en profite pour nous expliquer en quoi leur présence fût une belle valeur ajoutée dans ce périple.

 

 

#32 – “On se rend compte qu’il y a tellement de choses en cours dans l’oncologie !” : retour sur l’ASCO 2023 – par Laura Bender

Chaque année depuis six décennies, au mois de juin, le monde de l’oncologie, en pleine effervescence se retrouve à Chicago pour l’événement phare du milieu : le congrès de l’ASCO. 

Cette année, notre nouvelle promotion du club des cinq a eu l’occasion de s’y rendre pour vivre ce grand moment en physique. Un mois après être rentrée, Laura Bender notre oncologue spécialisée dans les ADC (antibody-drug ou “anti-corps armés” en français) nous partage son expérience, ce qui l’a le plus marqué et ce qu’elle en retient. 

C’est difficile d’imaginer l’ASCO quand on ne l’a jamais vécu.” 

De la plénière aux sessions posters auxquelles elle a pu assister, en passant par l’organisation de son programme, elle nous raconte au jour le jour cet événement unique. Le sourire dans la voix, elle nous parle aussi de sa rencontre avec certains des grands pontes, véritables “superstars” du milieu. Surtout, Laura insiste sur l’effet booster de l’ASCO, véritable dose de motivation et d’optimisme. 

“Au quotidien on peut être un peu frustré car on n’a pas toujours accès à ce qu’il faut. Mais quand on voit tous les essais, toutes recherches en cours, on ne peut que se dire qu’il y a des choses qui s’apprêtent à changer le quotidien de nos patients.”

Sur une note plus personnelle, elle nous explique comment elle a mis son jet-lag au profit de son voyage, ses impressions sur la ville de Chicago mais aussi sa rencontre avec les autres membres du club des cinq : CamilleAlexandraJulia et Hubert

 

 

#31 – « On ne peut pas faire d’oncologie sans s’intéresser à ce qui a été décrit à L’ASCO » : retour sur l’ASCO 2023 – par Alexandra Bizot

Grandiose, majeur, énorme, stimulant et démentiel. 

Voici les mots qu’Alexandra, notre jeune oncologue de formation, spécialisée dans la cancérologie thoracique, utilise pour décrire l’ASCO, LE grand événement du monde de la cancérologie.

Quelques semaines après cette nouvelle édition à laquelle elle a pu participer avec le GFPC et ses confrères et consoeurs du club des 5, elle revient pour nous sur cette expérience unique.

On ne peut pas faire de l’oncologie sans s’intéresser à ce qui est présenté à l’ASCO. C’est une expérience à vivre en live au moins une fois.

Celle qui avait déjà pu participer à l’ESMO, le pendant européen de l’ASCO, nous prévient : on est ici sur un événement 100 fois plus grand, avec 40 000 participant·es et un espace immense, aux 400 salles, où l’on a tout intérêt à avoir un plan si on ne veut pas se perdre ! Mais que cela ne vous effraie pas : le congrès est tout aussi stimulant qu’il est grand. 
“C’est l’accumulation de l’ensemble des petites découvertes qui finissent par se transformer en grosse découverte.”
Et si cette année, contrairement à des éditions précédentes, il n’y a pas eu de grandes découvertes qui rebattent les cartes ; il y a eu une multitude de grands moments. De ceux qui sont charnières pour arriver, in fine, à changer la donne ; à améliorer la vie des patients. L’exemple parfait : la présentation des résultats d’un traitement en adjuvant qui permet d’améliorer la guérison de patients atteints d’une mutation GFR. 

Au détour de la conversation, elle nous partage également son anecdote préférée : les débats de grands pontes à la fin de chaque présentation (sans lâcher de fiches ou drop the mic, on vous prévient). 

Entre problèmes de bagages, visite de Chicago et rencontre avec les autres membres du club des 5, Alexandra nous raconte aussi ses “off” de l’événement.

 

 

#30 – “Un véritable show à l’américaine” : retour sur l’ASCO 2023 – par Hubert Curcio

Avec plus 40 000 participants venus des quatre coins du monde chaque année, une cinquantaine de conférences de pointe, réparties sur 4 jours , le congrès de l’ASCO à 

Chicago est LE grand événement du monde de la cancérologie. Cette année encore, la programmation promettait d’être forte en innovations cliniques, en avancées thérapeutiques et en résultats de recherche.

C’est avec des étoiles plein la voix, la tête remplie de nouvelles connaissances et à peine remis de son jet-lag que nous retrouvons Hubert, notre jeune oncologue médical pour qu’il nous raconte tout de ce moment hors du temps.

La séance plénière, c’est un véritable show à l’américaine, avec les publicités pour l’ASCO, des grandes accolades et des standing ovation.

De son arrivée au coeur de la ville de Chicago à ses premières impressions sur l’événement, Hubert nous partage dans cet épisode son retour, notamment sur la présentation “survie globale” d’ADAURA, qui promet de très belles avancées. Nous raconte l’émotion palpable lors de la conférence autour des tumeurs cérébrales et de leur traitement mais aussi son état d’esprit dans ce palais des congrès surdimensionné.

Il y avait beaucoup d’attentes autour de la présentation survie globale d’ADAURA. Tout le monde se demandait si on allait être déçu ou non. Ça n’a pas du tout été le cas ! Les résultats sont très positifs.

Il en profite également pour nous raconter cette première rencontre avec ses consoeurs, AlexandraJuliaCamille et Laura, du club des 5 ainsi que son impression sur la ville de Chicago. Enfin, il nous explique comment les conférences de l’ASCO ont permis de nourrir son sujet de recherche pour le GFPC : les altérations de l’EGFR.

 

#29 – “Il y a tellement de monde, qu’il y a même de la pub dans la rue !” : retour sur l’ASCO 2023 – par Camille Simon

40 000 participants venus des quatre coins du monde. 50 conférences. 4 jours. Des idées plein la tête.

Voilà la promesse de l’ASCO, le plus grand événement du monde de la cancérologie, où se retrouvent chaque année des milliers d’oncologues, cancérologues, pneumologues et chercheurs pour partager leurs avancées thérapeutiques, le résultat de leurs recherches et leurs pistes de travail. Un grand événement que notre seconde promotion du Club des 5 a pu vivre en live, depuis Chicago.

Une semaine plus tard, c’est pleine d’un enthousiasme contagieux que Camille Simon, notre Assistante spécialiste de pneumologie fait le point sur ces 4 jours bien remplis.

“Les grands temps forts de l’ASCO ce sont les séances plénières. Celles où les études qui font changer les choses et bouger les lignes sont présentées.”

Avant toute chose, elle prévient : avec plus de 50 conférences et jusqu’à 15 minutes de marche entre deux salles, il est tout simplement impossible de tout voir. Autrement dit, pour pouvoir profiter pleinement (et sereinement !) de l’expérience ASCO, il faut se préparer et définir son planning. Pour cela : lecture de la bibliographie et des abstracts conseillée !

C’est justement cette organisation qui a permis à Camille de profiter autant de ce moment. À notre micro, elle revient sur les différentes conférences auxquelles elle a pu assister, notamment l’étude ADAURA, particulièrement attendue. Et si le congrès n’a pas permis de faire un bond sur son sujet de recherche, le carcinome bronchique à petites cellules, elle relativise. Ce sont les petites avancées qui permettront d’en faire une très très grande !

Enfin, sur une note plus personnelle, la jeune médecin nous parle de la ville de Chicago, de ses clubs de jazz, de son Millenium Park et du lac Michigan. Surtout, elle  nous raconte sa rencontre avec le club des 5 : HubertLauraJulia et… Alexandra qui fût, le temps d’un court mois, son interne !

 

#28 – “Les études peuvent faire peur, mais le métier est si beau” – Rencontrez Alexandra Bizot

Dans cet épisode, faites la rencontre d’Alexandra Bizot, membre de cette seconde promotion. Quelle est sa formation ? Pourquoi s’est-elle tournée vers la médecine ? Sur quoi portent ses recherches ? Cette oncologue de formation, spécialisée dans la cancérologie thoracique nous raconte tout : de son enfance à sa première année de médecine en passant à ses moments de doute, la question de la charge mentale et sa rencontre avec le GFPC.

 

#27 – “Je ne me voyais pas médecin et pourtant” – Rencontrez Hubert Curcio

C’est depuis l’aéroport d’Amsterdam, après deux tentatives ratées et alors qu’il s’apprête à décoller pour l’ASCO que nous faisons la rencontre d’Hubert. Le jeune oncologue médical, propulsé dans la médecine, de son propre aveu un peu par hasard, revient sur son parcours, sa première année et celle qu’il considère comme la plus charnière : celle du concours de l’internat. Au passage, il nous raconte également comment, devant Dr House, il tentait de deviner avant Hugh Laurie le diagnostic final, imagine le super-pouvoir qu’il rêverait d’avoir avant de nous parler de son sujet de recherche : les altérations de l’EGFR. Un sujet central au programme de l’ASCO de cette année : on a hâte d’en savoir plus !

 

#26 – “Un stage d’oncologie qui m’a fait me sentir à l’aise à l’hôpital” – Rencontrez Camille Simon

Aujourd’hui, c’est au tour de Camille Simon, Assistante spécialiste de pneumologie à l’hôpital Nord Ouest de Villefranche-Sur-Saône de se présenter à notre micro. La jeune pneumologue nous explique comment elle est tombée dans la marmite de l’onco-pneumologie, après un stage particulièrement marquant. Elle revient également sur ses moments de doute – non pas pendant ses années de médecine, mais avant, au lycée, juste avant de faire le grand saut. Pour nous, elle imagine un monde parallèle, où elle aurait troqué son stéthoscope pour une toque de cheffe cuisinière avant de revenir avec passion sur son sujet de recherche : le carcinome bronchique à petites cellules, un des types de cancers face auquel les médecins manquent cruellement d’arsenal thérapeutique.

 

#25 – “Mon parcours en médecine était un peu chaotique” – Rencontrez Julia Ruuth-Praz

Dans cet épisode c’est Julia Ruuth-Praz, Chef de clinique Assistante en Pneumologie à Paris, qui se prête au jeu des présentations. Fille d’un père médecin et d’une mère chercheuse en biologie qui, dès son plus jeune âge, lui fait entourer les chromosomes en mitose pour l’occuper, Julia baigne dans la science dans l’enfance. Et, entre le domaine de son père et celui de sa mère, son coeur balance longtemps. Au point même de faire une césure pendant ces études de médecine pour passer un M2 en biologie. Master 2 qui fait, finalement, la pousse définitivement dans la voie d’Hippocrate. De son sujet de recherche : les adénocarcinomes pulmonaires métastatiques mutés KRAS aux rattrapages, en passant par le seigneur des anneaux, la randonnée et la relation patient, faites-la rencontre de Julia.

 

#24 – “Mon secret : beaucoup d’organisation et peu de sommeil” – Rencontrez Laura Bender

Dans cet épisode, c’est Laura Bender, Chef de clinique des Universités et Assistante des Hôpitaux en Oncologie à l’Institut de Cancérologie de Strasbourg qui prend le micro pour se présenter.
Celle qui, dans une autre vie, se serait bien vue fleuriste nous raconte sa journée type, entre levé matinal, promenade du chien, consultations de suivi d’oncologie, gestion des 24 lits de son service et recherches, une fois sa fille couchée, sur les drogues conjugates dans les cancers du poumon non à petites cellules. Un programme bien chargé !